Dans avis du 28 septembre 2021 sur l’avant-projet de loi organisant le verdissement fiscal et social de la mobilité, le Conseil central de l'économie et le Conseil national du travail ont proposé différentes mesures pour prévenir les abus du système du budget mobilité et pour réduire la complexité administrative qui freine l'accès audit budget et son utilisation.
Ce 29 novembre 2022, les Conseils ont rendu deux nouveaux avis qui viennent compléter l’avis susmentionné.
Dans l'avis de 2021, afin de faire face aux abus, les Conseils proposaient l’introduction d'un montant minimum et d'un montant maximum (3 000 euros et 16 000 euros) entre lesquels la valeur du budget mobilité devrait se situer selon eux. Ces montants minimum et maximum ont été repris à l'article 12 §4 de la loi du 17 mars 2019 concernant l'instauration d’un budget mobilité. Dans leur nouvel avis « Le volet Budget mobilité d’un avant-projet de loi portant des dispositions fiscales diverses », ils précisent à quelle fréquence il conviendrait de vérifier selon eux si le budget mobilité se situe dans les limites minimum et maximum fixées à l’article précité. Ils demandent également de prévoir la possibilité d’appliquer sur les montants minimum et maximum non indexés un mécanisme d’indexation qui suit l’évolution de l’indice santé lissé.
Pour réduire la complexité administrative, dans leur avis de l'an dernier, les Conseils proposaient entre autres de prévoir un calcul forfaitaire (des dépenses au titre du pilier 1) du budget mobilité et ils demandaient à être associés à l’élaboration des formules de calcul. Dans leur avis du jour « Projet d’arrêté royal concernant le calcul du budget mobilité », ils formulent des remarques générales et des remarques spécifiques « article par article » sur ce projet qui détermine des formules pour le calcul (des dépenses au titre du pilier 1) du budget mobilité. Ils émettent également quelques demandes spécifiques par rapport au contenu du site web https://lebudgetmobilite.be/fr.