Fin mars 2017, le gouvernement fédéral belge a présenté son Pacte national pour les investissements stratégiques. L’ambition affichée par l’exécutif fédéral est de garantir une croissance économique inclusive et durable, à l’heure où l’économie du pays se retrouve confrontée à de nombreux défis comme la congestion, le vieillissement de la population, la digitalisation ou encore la transition environnementale. Afin de relever ces différents défis et d’honorer son ambition, le Pacte vise à stimuler les investissements, tant publics que privés, dans six domaines clés : la transition numérique, la cybersécurité, l’enseignement, la santé, l’énergie et la mobilité. Se fixant comme horizon temporel l’année 2030, les investissements consentis et les mesures de soutien à ces derniers pourraient s’élever à un montant total de près de 150 milliards d’euros, dont un peu moins de la moitié sera prise en charge par les pouvoirs publics. La thématique des investissements concerne bien évidemment les interlocuteurs sociaux siégeant au Conseil Central de l’Economie (CCE). Le dialogue à instaurer entre eux et les autorités responsables du Pacte étant d’ailleurs l’un des facteurs de réussite de ce dernier. C’est la raison pour laquelle le CCE a pris position dans l’avis d’initiative ici présenté, un avis dont les messages ont par la suite alimenté le Rapport emploi compétitivité de 2017.
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