Dans le cadre des mesures visant à limiter la propagation du coronavirus, le port obligatoire d’un masque buccal ou de toute alternative en tissu a été imposé à certains endroits.
Les écrans buccaux en plastique ne peuvent cependant pas être utilisés dans ce contexte comme substitut d'un masque buccal ou d'une alternative en tissu. Selon l’Organisation mondiale de la santé, ces écrans buccaux en plastique offrent une protection insuffisante et représentent par conséquent un risque supérieur de transmission de la COVID-19.
La CCS Consommation a approuvé le 9 novembre 2020 un avis relatif à un projet d’arrêté royal qui vise à imposer l’apposition sur l'emballage au détail des écrans buccaux en plastique d’un message d’avertissement informant les utilisateurs que ceux-ci ne peuvent pas être utilisés comme masque buccal ou écran facial dans les lieux où le port du masque buccal est rendu obligatoire. Ce message d’avertissement doit figurer dans toutes les formes de publicité et informations disponibles à l'achat, y compris en cas de vente à distance. Il est également proposé par le biais de ce projet d’arrêté royal de retirer du marché les écrans buccaux en plastique ne portant pas ce message d’avertissement, ou de rappeler ceux-ci auprès des consommateurs.
La CCS Consommation approuve le projet d’arrêté royal soumis pour avis, sous réserve de la prise en compte de quelques remarques. Ainsi, le message d’avertissement devra être apposé dans les trois langues nationales, dans un langage clair et compréhensif, sur l’emballage au détail des écrans buccaux en plastique. Cet arrêté royal ne peut en outre pas entraîner une augmentation des prix des masques buccaux classiques ou de toutes autres alternatives en tissu. Par ailleurs, la CCS Consommation suppose que, dans la pratique, les autorités fourniront un autocollant d'avertissement standard que le commerçant pourra télécharger pour l'apposer sur l'emballage au détail des écrans buccaux en plastique. Lorsque les écrans buccaux en plastique seront munis de cet autocollant d'avertissement, ils ne devront donc pas être retirés du marché. Enfin, la CCS Consommation est favorable à l’organisation d’une vaste campagne d’information au niveau national afin d’informer les consommateurs ayant acheté un masque buccal qui n’était pas encore muni de cette étiquette.